ACTION "Candidats des inégalités"
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Rendez-vous au bas de la Canebière ce samedi 2 avril devant la Chambre de Commerce à 11 h 30
VENEZ NOMBREUSES ET NOMBREUX !
CREUSER LES INEGALITES, UN CHOIX POLITIQUE ! LE LEUR !
Et un choix politique partagé par au moins 4 candidats, de Macron à Zemmour en passant par Pécresse et Le Pen.
Le quinquennat MACRON a été marqué par l’injustice fiscale, sociale et environnementale, et une inquiétante restriction des libertés.
Or, trois des candidats parmi les mieux placés aujourd’hui apparaissent au moins aussi dangereux : Marine Le Pen et Éric Zemmour prônent des thèses nationalistes, identitaires et xénophobes, tandis que Valérie Pécresse reprend à son compte le vocabulaire et certaines propositions de l’extrême-droite.
Si l’on s’intéresse à leurs programmes économiques, il est troublant de constater la similarité des propositions de ces 4 candidats. S’il existe des différences, tou·tes portent des propositions comparables, dans une forme de surenchère pour approfondir la logique libérale, ce qui aboutirait à creuser encore davantage les inégalités.
RAPPEL DE QUELQUES UNES DES PROPOSITIONS D’ATTAC POUR UNE VERITABLE JUSTICE FISCALE :
- Prélever une contribution exceptionnelle sur les 1% les plus riches : 10 milliards d’euros
- Rétablir et rénover l’Impôt de Solidarité sur la Fortune (ISF) : 8 à 10 milliards d’euros
- Rétablir la progressivité de l’imposition des revenus financiers du capital en supprimant le prélèvement forfaitaire unique : 1,1 à 2 milliards d’euros
- Augmenter la progressivité de l’impôt sur le revenu en créant de nouvelles tranches supérieures avec un taux d’imposition plus élevé : rendement 4 à 6 milliards
- Faire une revue des « niches » fiscales (les exonérations fiscales) pour supprimer les niches injustes, inutiles ou antiécologiques : rendement budgétaire de 10 à 15 milliards d’euros à très court terme et de 30 à 40 milliards d’euros à moyen terme.
- Faire une revue des « niches » sociales (les allégements des cotisations sociales patronales) pour supprimer celles qui n’ont pas d’efficacité : à très court terme, la suppression de la transformation du crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi en allègement de cotisations permettrait de dégager 20 milliards d’euros de recettes. Une revue des « niches sociales » permettrait de dégager des ressources complémentaires.
- Taxer toutes les transactions financières : 15,8 milliards d’euros.
- Lutter réellement contre l’évasion fiscale :
- Par l’instauration d’une taxation unitaire des multinationales permettant de relocaliser et imposer les bénéfices transférés artificiellement dans les paradis fiscaux. Cette mesure permettrait de rehausser le rendement de l’impôt sur les sociétés de 20 milliards d’euros.
- Par le renforcement des effectifs de l’administration fiscale, ce qui permettrait de revenir à court terme sur des résultats du contrôle fiscal comparables à ceux des années 2014-2016 (20 milliards d’euros, soit 6 à 7 milliards d’euros de plus qu’en 2021) et, à moyen terme, d’enregistrer une hausse d’au moins 10 à 12 milliards d’euros.