Le 13 mars 2024 – Journée européenne de mobilisation pour le plafonnement du trafic aérien

Santé, climat : même combat. Pour les préserver, il faut plafonner !
Le collectif STOP EXTENSION Aéroport Marseille Provence et les Coordinations des associations de riverains appellent à être nombreux et nombreuses à rejoindre la mobilisation :

le 13 mars à 18h, à Marseille, sur la Canebière, devant le Palais de la Bourse (CCI)

pour demander la mise en place d’un plafonnement dégressif du trafic aérien.

Cette mobilisation prendra la forme d’un happening festif et de prises de parole.

Alors que le trafic aérien retrouve et dépasse son niveau de 2019, les associations nationales et locales dénoncent l’impact grandissant de l’aviation sur le climat, et s’alarment d’une croissance du trafic qui impacte directement et gravement la santé des populations survolées.

Une coalition d’associations demande un plafonnement des mouvements d’avions sur les aéroports, aérodromes et héliports au-dessous du niveau de référence de 2019, tout en s’assurant de la diminution du bruit, de la pollution de l’air et des émissions de CO2, dans la lignée de la décision prise à l’aéroport d’Amsterdam-Schiphol.
En 2022, le gouvernement des Pays-Bas a pris une décision historique : plafonner le trafic de l’aéroport d’Amsterdam-Schiphol à 440 000 mouvements/an, en dessous du niveau de 2019, pour protéger les riverains et le climat. Si c’est possible aux Pays-Bas, c’est possible en France !

En effet, le trafic aérien peut-il raisonnablement doubler d’ici 2040, comme le prévoient les responsables de la filière aviation ? Les scientifiques et les experts nous alertent :
– cette trajectoire de croissance est totalement incompatible avec nos objectifs climatiques alors que le GIEC souligne que les émissions de GES doivent diminuer de 43 % d’ici 2030 ;
– elle exposera encore davantage les populations à la pollution atmosphérique et au bruit.

Le bruit est un problème de santé publique majeur : troubles du sommeil, troubles cognitifs, hypertension, maladies cardiovasculaires. Rien qu’en France, son coût social a été estimé à 6,1 milliards d’euros annuels.

L’aviation, qui ne dispose d’aucune solution technologique d’envergure pour réduire ses impacts, ne peut pas continuer à échapper aux efforts indispensables en matière de sobriété ! Mais elle pratique la fuite en avant.

Notre combat est local  : L’aéroport de Marseille-Provence, classé quatrième plateforme nationale, s’est engagé depuis plusieurs années dans un important programme d’agrandissement qui lui permettrait en une quinzaine d’années, d’envisager un doublement du nombre de passagers.

Notre combat est national : le réseau Rester sur Terre et l’UFCNA (Union française contre les nuisances des aéronefs) unissent leurs forces et appellent à une mobilisation pour le plafonnement du trafic aérien le 13 mars 2024 ! Plus de 20 villes en France, se mobilisent simultanément pour demander au ministre des transports un plafonnement du trafic aérien.

Notre combat est européen : plusieurs villes européennes se mobilisent également et le 7 mars, les associations mobilisées contre le développement des “big five”, les 5 aéroports les plus fréquentés d’Europe, viennent de publier une tribune commune pour demander le plafonnement du trafic aérien et de ses nuisances !
Lire la tribune : https://www.liberation.fr/idees-et-debats/tribunes/plafonner-le-trafic-aerien-une-mesure-necessaire-pour-la-sante-et-le-climat-20240307_7MRD7FYN3NACTJYGDBPRIR2TCI/