Et si le vote n’existait plus ... suivi de Je me souviens
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Et si le vote n’existait plus . . .
Qu’ont-il fait les impertinents
pour rendre notre vote inopérant
à des fins de se rendre important
par les lois manquant
à la volonté d’un seul arrogant
la somme des prérogatives arrangeant
pour le seul gouvernant
par l’absence d’élus au théâtre des supposés dialoguant
par les fenêtres tous tambourinant
il est temps de montrer bruitalement
que si la guerre va tonnant
par les masques même manquant
nous savons faire par la flotte des payant
que les casseroles ont du répondant
à la charrette des inconvenant
rendre le cris des ayants
le droit d’être tonitruant.
Jacques Henri Combes, 21 mars 2020.
Je me souviens . . .
Je me souviens, de l’enfance qui fut la mienne, à l’époque où les vélos étaient la norme du déplacement, dans les années 50, après des années de confinements de restrictions en tous genres. Pas de paroles, pas de bruits, pas de contacts avec qui que ce soit, la chape de couleur verdâtre, pour ceux qui comme moi, ont l’âge des plus de 70 et peuvent se souvenir. Ce vélo propulseur permettait de voir le monde créateur, le monde expansionniste, comme jamais il n’avait eu lieu. Le ciel s’était ouvert vers le bleu sans nuages.
C’était sans compter que 50 ans plus tard, des jours qui fâchent furent évoqués : « vous n’avez rien compris, rien vu, vous êtes responsable d’une catastrophe annoncée, celle qui perturbe tout ».
Il fallut de la modération des propos, pour en arriver à une formule, « vous êtes victimes », plus adaptée, mieux circonscrite, d’un système hors contrôle.
Qu’en est-il maintenant, « gens de l’Aveyron et des autres départements, nous vivons une époque formidable », c’est du pareil, presque pareil, mais c’est pas pareil ?
Le système est toujours aussi sans contrôle, où tout au moins, pas suffisamment contrôlé, et ce n’est pas par manque de discussions, de pétitions, et manifestations, que cela l’empêche d’avancer.
Rien à foutre, rien à discuter, rien à prévoir, et les gilets jaunes sont là pour montrer que tout n’est pas parfait, la distanciation sociale était déjà là, en appuyant le regard vers ceux qui ne sont pas du même monde. Ils étaient oubliés, et maintenant toute le terre est oubliée.
Voyageuses, voyageurs des temps modernes, il n’y a plus de frontières, certes, mais c’est la terre qui en a une, rien d’autre à côté.
Les extensions des contrôles autoritaires peuvent déborder.
Jacques Henri COMBES, 22 mars 2020.