L’avenir des vieux…
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L’avenir des vieux…
« C’est dingue quand on y songe : plonger le monde dans la plus grave récession depuis la seconde guerre mondiale pour une pandémie qui a tué pour l’instant moins de 100.000 personnes (sans parler de leur âge avancé) dans un monde de 7 milliards d’habitants »
Devinez à qui on doit ce trait de mauvais esprit ? Celles et ceux qui prennent régulièrement ou ponctuellement 28 minutes de leur temps sur Arte l’auront sûrement reconnu, ce connard de Jean Quatremer.
Connaissant son soutien indéfectible pour Macron et sa politique ultralibérale, il n’y a rien d’étonnant à ce qu’il nous serve une telle insanité car il ne fait que reprendre l’idée que se fait son mentor de cette population improductive et qui coûte, elle aussi, un pognon de dingue. Car pour Macron, les vieux ne forment qu’un « stock » bien trop coûteux. La majorité d’entre ces vieux cumule en plus vieillesse et pauvreté, alors pourquoi pleurer leur mort ?
Si on peut leur attribuer un mérite, c’est d’enrichir les Ehpad privés. Et les croulants peuvent crouler, qu’à cela ne tienne, ça libère de la place pour ceux qui en attendent une, bien sûr hors de prix. Le « business as usual » n’en souffre pas, le stock s’en trouve amoindri et les caisses de retraite applaudissent aux économies réalisées !
Dans les sociétés civilisées, les ancêtres ont les respecte, on les écoute, on leur reconnait la sagesse alors on les protège et on les accompagne jusqu’au bout de leur chemin.
Dans nos sociétés occidentales ultralibérales qui ne vénèrent que le pognon, rien de tout ça, font chier les vieux, ils ne servent à rien, coûtent des sous à la société et lorsqu’ils perdent un peu de leur autonomie, on les parque en fonction de leurs conditions (tout de même) en attendant qu’ils dégagent (le dégagisme est très tendance).
A quand un remake grandeur réelle de « Soleil vert », ça aurait au moins le mérite de sortir de l’hypocrisie. On n’en est d’ailleurs pas loin : un petit coup de Ritrovil et hop, Mami et Papi s’en sont allés en douceur sans nous emboucaner !
Y a pas, on vit une époque formidable ! Mais faut qu’ça change…
Dominique Satabin.
Note du Claviste interventionniste : écoutez cette chanson de François Béranger qui s’appelle Le Vieux sur ce lien et c’est en live :