Salut les ami.e.s,

Nos vélléités de randonnées sont bien compromises par cette nouvelle vie de confinés (finis, finauds…j’entends déjà les blagounettes). A moins de trouver une forme différente et de se convertir au virtuel. C’est ce que je vous propose ce soir.

Rendez-vous donc à telle heure demain (ou un autre moment peu importe finalement) sur le parking sauvage de la route de Morgiou. On peut envisager une grande boucle puisque nous n’aurons pas à la parcourir physiquement, par exemple col de Morgiou (quelle vue !), col des Escampons (trop beau !), col de Sugiton (ah, cette lumière !), calanque de Sugiton (prudence dans la descente !), port de Morgiou (et ce bleu turquoise !) puis remontée. Un grand classique quoi…mais toutes les variantes sont acceptées.

N’oubliez pas votre laisser-passer pour causes majeures : marcher avec des copains vulnérables et veiller à sa santé personnelle en pratiquant une activité physique, c’est un travail, donc on coche toutes les cases d’autant que l’on fait tout cela en restant chez soi et que nos ordinateurs respectifs sont largement à des distances règlementaires.

Prévoyez le maillot de bain, on ne sait jamais, faudra peut-être se nettoyer, et sapez vous à votre convenance. Perso, je serai en bermuda et pull marin, certainement un livre sous le bras et avec une banderole rouge et verte intitulée « Grand air, bonne chère et conversation ».

Je propose aussi que chacun amène quelques victuailles comme d’hab ou en innovant pour s’adapter à un pique-nique virtuel. Pour ma part, j’envisage de venir avec une popote isotherme pour vous faire déguster à bonne température un civet de civette palmiste masquée aux champignons noirs. Et j’amènerai de la bière (vous connaissez la blague : deux Corona payées, une Mort subite offerte).

Nous profiterons de ce moment pour échanger sur notre début de vie de confinés. Pour ma part, je lis, j’écris, je discute, j’écoute la radio, je fais le marché (jusqu’à quand ?) et de la garde rapprochée d’ado, rien de très neuf finalement. Et vous ?

Nous échangerons peut-être aussi sur nos dimanches électoraux et leurs lendemains qui pourraient chanter, même si c’est en sourdine. Et je vous raconterai éventuellement quelques anecdotes de ma journée d’assesseur.

Surtout, nous profiterons du grand air, observerons la ville d’en haut et les fleurs printanières à nos pieds, contemplerons la mer et l’horizon, nous laisserons énergétiser par le soleil.

Bref, nous passerons un bon moment ensemble sous le signe de l‘imagination et de l’amitié.

D’ici là, bonne vie à chacun et chacune malgré tout.

Bises et chaudes étreintes
José