BEAUCOUP DE MONDE DANS LES RUES DE MARSEILLE LE 8 MARS 2025 !

Et dans l’ensemble, un succès pour cette mobilisation féministe, que ce soit à Marseille ou ailleurs en France et notamment à Paris.

A Paris, il y avait au moins deux appels, et une seule manifestation.

Sur Marseille, il y avait plusieurs appels et plusieurs manifestations, les principaux appels (celui de #Grève féministe et celui de La Coordination féministe) mettant tous deux en avant une volonté de lutter contre l’Extrême-droite et ses idées.

Au final, retenons que ce 8 mars a été un beau succès, réjouissant pour l’appui et le souffle qu’il apporte aux droits des femmes et pour la forte mobilisation de jeunes et de moins jeunes sur ce thème.

Attac Marseille a signé l’appel local de #Grève féministe, aux côtés des associations féministes dites "abolitionnistes", c’est à dire considérant le système prostitutionnel comme une violence et refusant la marchandisation du corps des femmes.
Notre manifestation étant placée cette année derrière la banderole de la Marche Mondiale des Femmes, puisque c’était le jour de départ de la 6ème action internationale.
Partout dans le monde, des femmes ont débuté cette 6ème action en manifestant le 8 mars ; des initiatives par région, par pays, par continent ont lieu de mars à octobre, et convergent le 17 octobre par une manifestation internationale qui aura lieu cette année au Canada.
L’étape européenne de la Marche aura lieu pour cette 6ème action, en France et plus particulièrement à Marseille les 13, 14 et 15 juin 2025.

Notre manifestation, des Réformés jusqu’à la place Gisèle Halimi, a connu une fréquentation irrégulière, nous étions un cortège bien rempli sur la Canebière, et nous avons perdu une partie des manifestant.e.s en route, beaucoup s’arrêtant (à l’instar du beau cortège des femmes Kurdes) au Vieux-Port, d’autres à la Mairie.

Nous avons tout de même terminé de façon fort sympathique et détendue sur la place Gisèle Halimi, en chantant et dansant.

Mais force est de constater que le cortège le plus important, et de loin, constitué d’une foule pleine de jeunesse s’est élancé depuis le Vieux Port bien après nous, également en direction de la place Gisèle Halimi.

Vous trouverez ci-dessous, les 4 interventions que le collectif auquel nous participons avait prévues, s’égrainant le long du parcours pour rappeler quelques points clés de notre mobilisation :

VIOLENCES SEXISTES ET SEXUELLES – Annick Karsenty - Femmes Solidaires Marseille

Les violences masculines systémiques et inhérentes à la société patriarcale s’inscrivent dans un continuum ; elles sont physiques, sexuelles, psychologiques ou économiques : harcèlement, agressions sexuelles, viols, prostitution, mutilations sexuelles, mariages forcés, jusqu’aux féminicides ou un conjoint ou ex-conjoint assassine sa femme parce qu’elle est femme.
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FEMMES MIGRANTES EN DANGER – Isabelle Marilier – Ass. Genre et Altermondialisme

En préliminaire à mon intervention, permettez-moi puisque nous sommes devant la Méditerranée d’avoir une pensée pour toutes celles et ceux dont cette mer est devenue le linceul, et plus loin le désert devenu le tombeau de milliers de femmes et d’hommes et une pensée particulière pour Blessing jeune nigériane de 21 ans, morte noyée dans la Durance en 2018 pour échapper à la police, car oui, ici en France, sur notre territoire des migrants meurent aussi.
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LES INEGALITES ECONOMIQUES - Christine Mead - Attac Marseille et Florence Marly - FSU 13

Nous demandons toujours l’abrogation de la réforme des retraites de 2023 passée en force au 49-3 : Rappelons que loin d’être les prétendues « grandes gagnantes » de cette réforme, elles en sont au contraire « les grandes perdantes ».
En moyenne, la retraite des femmes est toujours 60 % de celle des hommes ; si l’on y ajoute la pension de réversion, cela représente 72 % de celle des hommes. Une très forte inégalité donc.
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LA SOLIDARITE INTERNATIONALE - Horiya Mekhrelouf - Marche Mondiale des Femmes 13 PACA

Force est de constater que la guerre et les conflits armés sont sur tous les continents. Aucun n’est épargné, 51 zones de guerre à travers le monde. C’est inadmissible, les femmes et les féministes du monde entier sont vent debout pour exiger la fin des conflits armées. Les principaux dirigeants de ce monde issus d’un système patriarcal et capitaliste vieillissant, sont misogynes, racistes, ils sont les ennemis des femmes.
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