ATTAC Marseille soutient la lutte des salariés d’ID LOGISTICS : ci-dessous et en pièce jointe, leur tribune :

La lutte des ID Logistics de Marseille : mettre un cran d’arrêt aux licenciements déguisés !

En décembre dernier, juste avant les fêtes de fin d’année, les salariés d’ID Logistics sélective 3, au sein du site de la Madrague à Marseille, se sont tous fait licencier pour faute grave après avoir travaillé pour la plupart pendant des années dans des locaux délabrés et dangereux et se sont battus durant plus d’un mois de grève et de blocages pour la sauvegarde des emplois.

C’est suite à la perte du contrat avec le client Amazon et pour éviter un Plan de Sauvegarde de l’Emploi que la direction du géant prétexte une clause de mobilité abusive annoncée tardivement envoyant les employés payés au SMIC, ou presque, à Bollène à plus de 135 km de chez eux, soit 270 km aller/retour à effectuer quotidiennement, le tout sans dédommagements au niveau du transport alors que cela aurait engendré un coût de plus de 900€ par mois. Une situation stressante avec des conséquences désastreuses sur la santé, la vie privée et familiale.

Une mutation ? Non. Un plan de licenciement déguisé. En effet, les colis et chauffeurs ayant eux été transférés à l’énorme entrepôt d’Amazon de Bouc-Bel-Air, ces structures faisant des millions d’euros d’économie sur le dos des travailleurs, ce ne fut pas le cas du reste de la masse salariale, affirmant qu’ils n’avaient du travail pour eux qu’à l’autre bout de la région. Cependant, ce n’est qu’une fois que ces derniers se sont fait virer qu’ID Logistics en a finalement ouvert un nouveau à Bouc-Bel-Air, à moins de 20 km du lieu de vie des salariés.

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Continuer à lire dans le communiqué ci-joint :

• "ID Logistics et Amazon : pas des cas isolés"
• les revendications
• la liste de ceux qui ont déjà signé