L’écho d’un doute
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L’écho d’un doute
Je ne veux pas semer le doute dans vos esprits, mais…
La crise ou peut-être plutôt les crises que nous vivons et leurs conséquences suscitent de nombreuses controverses, les affirmations aussitôt contredites vont bon train et fabriquent du doute.
Il n’y a pas l’ombre d’un doute, l’incertitude du lendemain sème le doute. Sean est mort mais pas la connerie ! Y aura-t-il un remède ? J’en doute.
Je ne sais plus quoi penser de la réalité des faits, de la vérité des paroles « autorisées » ou pas, de la conduite à adopter ! Je pourrais me dire « dans le doute…sois heureux » mais la suspicion se fait jour, je me méfie, je soupçonne, je mets en doute.
Certains crient au hold-up, ça me met dans l’embarras, je suis perplexe : le doute m’habite !
Les raisons du doute tiennent à ce qu’il y a trop d’incertitudes dans cette affaire de pandémie aux conséquences multiples.
Le président nous affirmait que rien ne serait plus comme avant et je pouvais lui accorder le bénéfice du doute.
Mais il est hors de doute qu’en réalité rien ne change, pire encore : les inégalités s’accroissent, la précarité s’enracine durablement, on grignote toujours plus nos libertés, la planète s’échauffe… Otez moi d’un doute, nous n’espérions pas un « monde d’après » ?
Oui, mais lequel ? Il ne fait nul doute qu’on discute, qu’on met en cause, qu’on conteste mais Il y a du flottement, ça vacille ! On hésite, on tergiverse alors le temps du doute s’affirme.
Entre angoisse et espoir, le doute s’installe. Momentanément ou durablement ?
Comme le disait Pierre Desproges : « la seule certitude que j’ai, c’est d’être dans le doute ».
Et pour moi, cela ne fait aucun doute…
Dominique Satabin.