Le Tutti Frutti du Dimanche

dimanche 15 novembre 2020
par  Hervé Thomas
popularité : 31%

Deux textes reçus de deux de nos adhérent-e-s ...


« Quand un gendarme rit . . . »

« Quand un gendarme rit, dans la gendarmerie
tous les gendarmes rient, dans la gendarmerie 
 ».

Ce qui aurait put être de la bouche de Pierre Dac, en 40 dans l’Os à moëlle,
et faire rire, remarque plus tout à fait de mode mais . . .

Au rond point de la sortie d’autoroute samedi matin, contrôle de véhicules :

"- Où allez vous ?
 À Aubagne au marché le samedi matin comme d’habitude
 D’où venez vous ?
 De Marseille pourquoi Mr. le gendarme ?
 Vous savez qu’il y a des magasins à la Valentine, ils sont plus près de chez vous, ça évite à véhiculer le virus chez les autres."

Les forces de polices territoriales indiquent le chemin à suivre, sur ordre, de la différence entre marché de plein air, et le confinement des grandes surfaces. La discrimination bat son plein.

Histoire non vécue, mais transmise, par digne de foi, et le maire fut au courant, et cria à qui voulait bien l’entendre, d’arrêter ce massacre des petits commerçants. Ainsi fut fait !

Autre problématique et aux dernières nouvelles liées à la pandémie :

Le ministre de la santé a notamment exclu, vendredi, l’idée d’imposer un confinement aux plus vulnérables, notamment les personnes âgées. Le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, a également déclaré, dimanche, qu’il n’était « pas question » de prendre cette mesure, qui serait « éthiquement compliquée ».

Compliqué pour l’éthique et pour les vieux c’est comment ?
Alors à toutes et tous les plus de 65 ans bonne journée.
La vie est belle et tout va bien .

Jacques Henri Combes, 8 novembre 2020.


À propos du documentaire Hold-Up.

Bonjour,

J’ai pu visionner hier le documentaire " Hold Up", et je le fais suivre à quelques-uns de mes proches, certainement pas toutes mes connaissances car le sujet est clivant, et le débat, comme vous le savez, est devenu , d’une manière générale, bien difficile.
J’accompagne cette transmission d’un avertissement qui veut me laisser, et laisser aux autres , ma /leur liberté d’opinion ; bien entendu mes arguments sont abordés par Attac de façon bien plus développée et savante, mais je contribue.
Une des leçons du film est que chacun peut devenir un sachant sur un sujet, et que les citoyens ne doivent pas se laisser emprisonner, au propre et au figuré, par des sachants auto-proclamés et dont le premier souci n’est peut-être pas le bien commun.
On pourrait ajouter que le savoir peut aussi conduire à l’erreur, quand il n’est plus questionné.
Voici donc mon commentaire :
Un point de vue décalé par rapport à l’opinion majoritaire est toujours à considérer car il peut nous faire voir les évènements sous un autre angle, et susciter , des réflexions que ne permet pas le consensus.
Personnellement, je n’adhère pas (encore...) à l’hypothèse qui s’y trouve développée (mais ce n’est pas l’opinion de tous les intervenants) à savoir que cette pandémie serait une opportunité (voire une création) pour le capitalisme international (bien réel et organisé) visant à contrôler l’ensemble de la population, voire à en éliminer une bonne partie, les plus défavorisés bien entendu, ceux que le système (les choix économiques et techniques sont toujours des choix idéologiques) a rendu " surnuméraires".
On n’est pas obligé de suivre les auteurs du film sur cette piste, mais ce n’est pas pour autant que le film ne nous apprend rien.
On n’est pas obligé non plus d’avoir une opinion tranchée sur le sujet, et par conséquent, de vouer celle des autres aux gémonies, ce qui est la -malheureuse-tendance actuelle, à l’inverse du débat argumenté et démocratique.
Je reprocherais au film de pécher par pessimisme, et du coup de faire peur, ce qui est le reproche qu’il adresse aux autorités ; mais il a la vertu de donner la parole à des voix dissonantes et qui soulèvent de vraies questions.
Nous ne pouvons que constater que l’évolution actuelle de notre société va vers toujours plus de "virtuel" ( terme erroné, déshumanisé est plus juste), vers toujours moins d’emplois et de collectifs de travail, de moins en moins d’utilisation des "ressources humaines", au profit d’une concurrence de plus en plus grande entre individus , une parcellisation du travail qui lui fait perdre son sens, une partition de la société de plus en plus accentuée (quand les inégalités se creusent, comme c’est le cas, c’est un facteur de division, pas seulement d’injustice sociale)
Les mensonges dénoncés par le film sont indubitables, comme celui de prétendre protéger les vieux (au passage, dresser une génération contre une autre)
alors qu’on les enferme et les laisse mourir , seuls, voire qu’on les y aide...
Alors, démontrer que les puissances de l’argent se sont saisies des questions de santé, et que nos gouvernements leur sont soumis, oui, c’est salutaire ;
supposer que la logique financière a atteint ce degré de cynisme que le film lui attribue, c’est peut-être excessif, mais peut-être aussi visionnaire ; en tout cas c’est une opinion respectable.

Christine Findal.


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